Le SDEA de 1939 à 1947

Les dégâts causés par le début de la guerre renforcent les besoins et confirment l’utilité de la mise en place d’une structure.

Les premiers pas d’une coopération organisée

Les pénuries en matériel et fonds publics rendent impérieuses les économies d’échelles. Aussi, pour développer une synergie entre les communes, faciliter le recrutement de personnel compétent et mettre en commun le matériel, le Service des Eaux de Strasbourg-Campagne est mis en place.

Une structure au périmètre d’action étendu

Le Service des Eaux de Strasbourg-Campagne réunit 58 communes de la périphérie strasbourgeoise. Il dessert une population de 32 000 habitants et gère 278 kilomètres de réseau. Dès lors, il devient possible de remettre en service les stations de pompage d’eau potable, de réparer les réseaux et les traversées de pont détruits lors des premiers affrontements. S’interdisant toute collaboration avec l’administration occupante, le Service a pour seule devise : la sauvegarde des intérêts matériels et moraux des collectivités rattachées. Il réussit de la sorte à conserver son intégrité et son indépendance.

Des statuts à redéfinir

Cependant, l’urgence des besoins en cette période troublée a fait passer au second plan la création formelle, sur des bases juridiques solides, de cet organisme. Aussi, à la fin de l’année 1947, il devient impératif de mieux définir les statuts du Service des Eaux de Strasbourg-Campagne, pour rendre son essor possible.